FAQ

Questions fréquentes

1. Quelle est la durée de la phase de lancement (ramp-up) de l’IPOS, et que se passe-t-il ensuite ?

La phase initiale de lancement (“ramp-up phase”) durera deux ans, période pendant laquelle l’IPOS affinera ses options d’appui à la décision, sa gouvernance et ses processus opérationnels.
À l’issue de cette période, l’IPOS passera à sa phase pleinement opérationnelle, avec les Nœuds régionaux, le Comité directeur, le Comité du savoir et le Réseau de connaissances entièrement établis et fonctionnant à pleine échelle.
Les enseignements tirés de la phase de lancement orienteront la structure à long terme et l’amélioration continue des opérations de l’IPOS.

2. Les acteurs non étatiques peuvent-ils soumettre des demandes aux services de l’IPOS ?

Les Demandes d’action (Action Requests) et les Réponses rapides (Rapid Responses) ne peuvent être soumises que par des États membres des Nations Unies, individuellement ou conjointement avec d’autres États.
Les acteurs non étatiques — notamment les organisations de la société civile, les peuples autochtones, les institutions scientifiques et les représentants du secteur privé — sont invités à participer par le biais de l’Ocean Catalyst, qui favorise un dialogue inclusif et collaboratif ainsi que l’élaboration de solutions au service des efforts nationaux et régionaux de durabilité des océans.

3. Comment l’IPOS garantit-il une participation équitable des pays en développement et des petits États insulaires en développement (PEID) ?

L’équité et l’inclusivité sont au cœur de la conception de l’IPOS.
Le système d’évaluation des demandes comprend un coefficient multiplicateur basé sur l’indice de développement humain (IDH), afin de donner la priorité aux États qui rencontrent les plus grandes difficultés pour atteindre leurs engagements internationaux en matière d’océan.
L’IPOS promeut également la diversité géographique et thématique grâce à une gouvernance décentralisée et à des réseaux d’experts inclusifs, garantissant la représentation de toutes les régions et de tous les systèmes de savoir.

4. Comment l’IPOS complète-t-il, plutôt que de dupliquer, les initiatives océaniques existantes ?

L’IPOS agit comme un mécanisme complémentaire au sein du paysage mondial reliant le savoir à l’action politique pour l’océan.
Il s’appuie sur les efforts existants et les relie entre eux, en tirant parti des évaluations et de l’expertise d’organisations telles que le GIEC (IPCC), la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), le WOA, le GESAMP, la FAO, la COI et l’OMI.
L’IPOS met l’accent sur la traduction de ce savoir mondial en options de politiques publiques concrètes et adaptées aux contextes locaux, assurant la cohérence et évitant la duplication des efforts.

5. Comment l’IPOS garantit-il la transparence et l’intégrité des résultats produits grâce à l’intelligence artificielle de l’IPOSGPT ?

L’IPOSGPT a été développé pour soutenir les Réponses rapides par l’application éthique et transparente de l’intelligence artificielle.
Le modèle est entraîné à partir d’un corpus soigneusement sélectionné de travaux scientifiques évalués par les pairs et d’évaluations intergouvernementales, sous la supervision d’experts en intelligence artificielle et en éthique.
Tous les résultats générés par l’IA sont revus par au moins deux experts humains indépendants avant publication, garantissant la transparence, l’exactitude et la responsabilité à chaque étape du processus.

6. Quel est le rôle des Nœuds régionaux dans la structure de l’IPOS ?

À l’issue de la phase de lancement, les Nœuds régionaux joueront un rôle central dans la gestion des demandes, la coordination des groupes de travail transdisciplinaires et la sélection des experts évaluateurs au niveau régional.
Alignés sur le PNUE et d’autres groupements régionaux des Nations Unies, ces Nœuds veilleront à ce que les services de l’IPOS soient pertinents à l’échelle régionale, inclusifs et attentifs aux priorités locales, tout en favorisant la collaboration avec les réseaux et conventions régionales existants.

7. Comment l’IPOS intègre-t-il les savoirs locaux et autochtones dans ses processus ?

L’IPOS accorde une grande importance à l’intégration de la diversité des systèmes de connaissances.
Grâce à des approches de co-développement et de participation intégrées à l’ensemble de ses opérations, l’IPOS combine des données scientifiques solides avec des savoirs locaux et autochtones, afin de garantir que ses résultats soient adaptés au contexte, équitables et ancrés dans les réalités des communautés les plus étroitement liées aux systèmes océaniques.

8. Comment l’IPOS mesurera-t-il son efficacité et son impact ?

L’IPOS suivra ses progrès à l’aide d’indicateurs reflétant à la fois la production de résultats et les effets obtenus.
Ces indicateurs incluront la rapidité et la qualité des réponses, l’adoption des options politiques par les États, les résultats en matière de renforcement des capacités, ainsi que les contributions à la mise en œuvre des engagements internationaux relatifs à l’océan, tels que l’ODD 14, le Cadre mondial de la biodiversité et l’Accord BBNJ.

9. Comment l’IPOS est-il financé et quels sont les plans pour assurer sa durabilité financière à long terme ?

L’IPOS est actuellement financé par une combinaison de contributions d’États et de régions, de soutien philanthropique et de partenariats avec le secteur privé.
Sa base de financement sera élargie pour inclure des partenariats avec des institutions de financement du développement et le secteur financier au sens large, garantissant la durabilité à long terme de ses services et la capacité des États à mettre en œuvre les recommandations politiques issues de ses travaux.

10. Comment les experts et les organisations peuvent-ils s’impliquer dans l’IPOS ?

Pendant la phase de lancement, l’IPOS met en place son Réseau de connaissances (Knowledge Network) — une communauté mondiale d’experts, de praticiens et de détenteurs de savoirs issus de différentes disciplines et régions.
Les membres de ce réseau pourront contribuer à des groupes de travail, à des processus d’évaluation par les pairs ou à des initiatives de l’Ocean Catalyst.
Les organisations de la société civile pourront également s’engager par le biais d’une participation officielle aux dialogues du Catalyst, afin de partager leurs analyses et de co-élaborer des solutions.